Ma Nouvelle Ville, société spécialisée dans l’accompagnement à la mobilité professionnelle et géographique, et Nextories, plateforme de réservation de déménageurs en ligne, dévoilent les résultats de l’analyse croisée de leurs données*. Ces dernières pointent des départs croissants des régions historiquement dynamiques et densément peuplées – Ile-de-France et Auvergne-Rhône-Alpes – vers des régions jusqu’alors moins attractives. C’est principalement le cas de celles du Grand Ouest : la Nouvelle-Aquitaine et l’Occitanie en tête.
L’Ile-de-France et l’Auvergne-Rhône-Alpes : les principales régions de départ… et d’arrivée
Alors que la crise sanitaire se déployait dans le monde entier, beaucoup de citadins ont remis en perspective leur vie quotidienne. Les confinements à répétition ont fait réaliser aux habitants des régions les plus densément peuplées qu’un autre confort de vie est possible au sein d’autres régions.
De nombreux ménages, notamment au départ des régions d’Ile-de-France et d’Auvergne-Rhône-Alpes, ont décidé de quitter les grandes métropoles telles que Paris et Lyon pour construire une nouvelle vie professionnelle.
Selon les données de Ma Nouvelle Ville, près d’un quart des mobilités pérennes (22,5%) accompagnées ont été initiées par des ménages originaires de l’Ile-de-France. S’ensuivent dans une moindre mesure, les régions d’Auvergne-Rhône-Alpes (12,7%) et d’Occitanie (10,4%).
Les principales régions de départ restent donc celles abritant les grandes métropoles françaises (Paris, Lyon, etc.) qui constituent souvent une première étape dans la trajectoire résidentielle d’un salarié avant un départ en zone moins tendue, lors de l’agrandissement du ménage ou encore de l’accession à la propriété. Cette dynamique globale reste inchangée mais on peut noter quelques évolutions par rapport à 2019 : l’Ile-de-France comme lieu de départ ne représentait « que » 19,6% des ménages en 2019.
Du côté de Nextories, l’Ile-de-France se place en tête des départs dus à une mobilité professionnelle. En 2020, un déménagement sur deux avait pour région de départ la région francilienne. Qui plus est, les Franciliens sont partis de plus en plus loin pour leur mobilité professionnelle, en moyenne 61 kilomètres de plus qu’en 2019.
Au demeurant, « même si ces régions comptent de nombreux départs, elles accueillent dans le même temps de nouveaux résidents, notamment des salariés en situation de mobilité professionnelle. Il s’effectue en réalité un chassé-croisé au sein de ces régions, les villes que sont Paris et Lyon étant toujours attractives pour les actifs. Seulement d’autres villes françaises émergent progressivement et attirent, elles aussi, de plus en plus », souligne Gildas Chauveau de Vallat, Directeur Général de Ma Nouvelle Ville. Les régions dynamiques du Grand Ouest à l’affût
En effet, les régions les plus dynamiques économiquement attirent encore et toujours majoritairement les actifs puisque l’Ile-de-France (17,9%) et l’AURA (15,6%) demeurent celles ayant accueilli le plus grand nombre de salariés en situation de mobilité professionnelle en 2020. Mais l’Occitanie (14,4%) et la Nouvelle-Aquitaine (10,1%) – suivies de près par les Pays-de-la-Loire (9%) – tirent leur épingle du jeu.
Les régions PACAC** (de 5,9% à 6,8%) et AURA (de 15,9% à 19,6%) sont quant à elles celles qui ont connu les variations les plus importantes parmi les régions généralement réceptrices de mobilité.
Des flux assez similaires du côté de Nextories puisque la PACAC (13%), l’AURA (13%) et l’Occitanie (12%) arrivent juste derrière la Nouvelle-Aquitaine (18%) en matière de déménagement pour raison professionnelle.
Les « petites » régions émergent et perfectionnent leur attractivité
Néanmoins, les « petites régions » ont su bonifier leur attractivité : en témoignent les évolutions de flux chez Ma Nouvelle Ville entre 2019 et 2020, notamment dans les régions de Bourgogne-Franche-Comté, la Normandie, le Centre-Val de Loire et la Bretagne.
« Cette année particulièrement, nous constatons que les régions Centre Val de Loire et la Bretagne, historiquement très attractives pour les retraités concernent désormais également des populations plus jeunes, que ce soit en mobilité professionnelle ou bien qu’il s’agisse de familles », atteste Julien Bardet, CEO de Nextories. Leur proximité avec la capitale et le développement des infrastructures en termes de connectivité, en font certainement les prochaines régions à suivre.
Alors que la crise sanitaire se déployait dans le monde entier, beaucoup de citadins ont remis en perspective leur vie quotidienne. Les confinements à répétition ont fait réaliser aux habitants des régions les plus densément peuplées qu’un autre confort de vie est possible au sein d’autres régions.
De nombreux ménages, notamment au départ des régions d’Ile-de-France et d’Auvergne-Rhône-Alpes, ont décidé de quitter les grandes métropoles telles que Paris et Lyon pour construire une nouvelle vie professionnelle.
Selon les données de Ma Nouvelle Ville, près d’un quart des mobilités pérennes (22,5%) accompagnées ont été initiées par des ménages originaires de l’Ile-de-France. S’ensuivent dans une moindre mesure, les régions d’Auvergne-Rhône-Alpes (12,7%) et d’Occitanie (10,4%).
Les principales régions de départ restent donc celles abritant les grandes métropoles françaises (Paris, Lyon, etc.) qui constituent souvent une première étape dans la trajectoire résidentielle d’un salarié avant un départ en zone moins tendue, lors de l’agrandissement du ménage ou encore de l’accession à la propriété. Cette dynamique globale reste inchangée mais on peut noter quelques évolutions par rapport à 2019 : l’Ile-de-France comme lieu de départ ne représentait « que » 19,6% des ménages en 2019.
Du côté de Nextories, l’Ile-de-France se place en tête des départs dus à une mobilité professionnelle. En 2020, un déménagement sur deux avait pour région de départ la région francilienne. Qui plus est, les Franciliens sont partis de plus en plus loin pour leur mobilité professionnelle, en moyenne 61 kilomètres de plus qu’en 2019.
Au demeurant, « même si ces régions comptent de nombreux départs, elles accueillent dans le même temps de nouveaux résidents, notamment des salariés en situation de mobilité professionnelle. Il s’effectue en réalité un chassé-croisé au sein de ces régions, les villes que sont Paris et Lyon étant toujours attractives pour les actifs. Seulement d’autres villes françaises émergent progressivement et attirent, elles aussi, de plus en plus », souligne Gildas Chauveau de Vallat, Directeur Général de Ma Nouvelle Ville.
Les régions dynamiques du Grand Ouest à l’affût
En effet, les régions les plus dynamiques économiquement attirent encore et toujours majoritairement les actifs puisque l’Ile-de-France (17,9%) et l’AURA (15,6%) demeurent celles ayant accueilli le plus grand nombre de salariés en situation de mobilité professionnelle en 2020. Mais l’Occitanie (14,4%) et la Nouvelle-Aquitaine (10,1%) – suivies de près par les Pays-de-la-Loire (9%) – tirent leur épingle du jeu.
Les régions PACAC** (de 5,9% à 6,8%) et AURA (de 15,9% à 19,6%) sont quant à elles celles qui ont connu les variations les plus importantes parmi les régions généralement réceptrices de mobilité.
Des flux assez similaires du côté de Nextories puisque la PACAC (13%), l’AURA (13%) et l’Occitanie (12%) arrivent juste derrière la Nouvelle-Aquitaine (18%) en matière de déménagement pour raison professionnelle.
Les « petites » régions émergent et perfectionnent leur attractivité
Néanmoins, les « petites régions » ont su bonifier leur attractivité : en témoignent les évolutions de flux chez Ma Nouvelle Ville entre 2019 et 2020, notamment dans les régions de Bourgogne-Franche-Comté, la Normandie, le Centre-Val de Loire et la Bretagne.
« Cette année particulièrement, nous constatons que les régions Centre Val de Loire et la Bretagne, historiquement très attractives pour les retraités concernent désormais également des populations plus jeunes, que ce soit en mobilité professionnelle ou bien qu’il s’agisse de familles », atteste Julien Bardet, CEO de Nextories. Leur proximité avec la capitale et le développement des infrastructures en termes de connectivité, en font certainement les prochaines régions à suivre.
*Au cours de l’année 2020, Ma Nouvelle Ville a accompagné 21 000 ménages dans leurs démarches de recherche de logement, dans le cadre d’une mobilité professionnelle et géographique.
Entre 2019 et juin 2021, Nextories a traité 106 000 demandes de devis, dont 8 200 dans le cadre d’une mobilité professionnelle et géographique.
** PACAC = Région Provence-Alpes-Côte d’Azur + Corse
3 fois par an, Action Habitat, le magazine de l’Unafo, développe dans ses colonnes les grands sujets qui font l’actualité du secteur du logement accompagné. Pour ce 65ème numéro, l’Unafo revient notamment sur le rôle majeur que jouent partout en France ses 172 adhérents dans l’accompagnement des personnes en mobilité notamment professionnelle.
Menée auprès de quelques 467 salariés accompagnés partout en France entre janvier et mai 2022, l’étude tord notamment le cou aux idées reçues sur le télétravail ou encore l’exode urbain qui toucherait la France post-Covid.
Ma Nouvelle Ville, société spécialisée dans l’accompagnement à la mobilité professionnelle et géographique, et Nextories, plateforme de réservation de déménageurs en ligne, dévoilent les résultats de l’analyse croisée de leurs données*. Ces dernières pointent des départs croissants des régions historiquement dynamiques et densément peuplées – Ile-de-France et Auvergne-Rhône-Alpes – vers des régions jusqu’alors moins attractives. […]